Réalisées par le maître mosaïste Auguste LABOURET (1871-1964).
Elles ornent le mur nord du Grand Hall, dont le parement de briques blanches est une alternance de pleins et de vides, leur servant de niches, où domine la verticalité. Leurs dimensions en font de véritables tableaux éclairés par la lumière du mur sud entièrement vitré. Les couleurs de leurs tesselles ocres, blanches et rouges sont celles des parements de briques.
Les huit mosaïques sont un hymne à la beauté et à l’éducation des jeunes filles, véritable pendant à la fresque des rugbymen dans le parloir du lycée Lakanal. Les scènes représentent l’éducation en plein air : promenade à la campagne, excursion en montagne, peinture de paysage, visite d’un site archéologique.
La représentation de jeunes filles sportives est pour l’époque d’une grande modernité, notamment le choix d’un sport de projection comme le tennis. Les sports choisis étaient pratiqués par la famille Curie : la natation et le patin à glace qu’affectionnait Marie Curie, le tennis pratiqué par Irène et Frédéric Joliot-Curie.
Les formes des jeunes filles et le violon sur une chaise rappellent Fernand Léger, Picasso et le cubisme qui a inspiré l’Art déco.